Soirée échangiste dans un club breton dégénère en bataille de crêpes
(quand l’érotisme chauffe à la bilig)
La Bretagne, terre de légendes, de granit, de marées puissantes et de... soirées échangistes, visiblement. Car si l’on croyait que le plus piquant dans les crêperies locales était la moutarde à l’ancienne servie avec la galette-saucisse, c’est qu’on n’avait pas encore entendu parler du “Korn’Flex Club” à Plougonsec-les-Vents, charmant village côtier avec plus de goélands que d’habitants et, depuis peu, un taux de crêpe lancée par personne tout simplement inédit.
Le Korn’Flex, c’est un club privé, “discret mais ouvert” (leur slogan, pas une critique), installé dans une ancienne cidrerie reconvertie. On y entre par une porte en bois épais, encadrée de fougères et d’une pancarte en ardoise : “Déchaussez-vous, déshabillez-vous, détendez-vous.” Bref, une ambiance chaleureuse, feutrée, presque hygge... jusqu’à la nuit de la Saint-Yves.
Ce soir-là, l’établissement organisait une “soirée terroir et volupté”, avec dress code obligatoire : "bottes de pêche et nuisette en dentelle". Le thème ? “Galettes & Galipettes”. Un menu complet était prévu : bar à huitres, open cidre, coin jacuzzi et salle “crêpes sensuelles”, où chaque convive pouvait badigeonner son partenaire de pâte à tartiner ou de caramel au beurre salé, selon ses goûts et son niveau d’audace glycémique.
L’ambiance bat son plein quand un désaccord éclate entre deux couples : les Dubois de Lorient, connus pour leur approche intellectuelle de l’échangisme ("on fait ça pour explorer les limites du moi profond"), et les Kernaouet, un duo plus “terroir-frontal”, amateur de bondage au beurre demi-sel.
La cause du conflit ? Une galette aux œufs brouillés et andouille, apparemment destinée à un jeu “érotico-culinaire” mais saisie au vol par erreur. Une version du Kama Sutra local impliquait qu’on pouvait “plaquer la galette sur le torse nu” de son binôme. L’andouille, visiblement, n’était pas consentante.
Les insultes fusent. Puis, la première crêpe vole.
Et là… c’est le drame.
Une crêpe chaude atterrit en pleine figure sur Monsieur Dubois, qui, par réflexe (et par fierté régionale), en lance une autre, version complète. Bientôt, la salle sensuelle se transforme en champ de bataille gastronomique : crêpes molles en rafales, pots de confiture ouverts à la hâte, boudin noir catapulté.
Une participante en string rayé est touchée à la cuisse par un galet de beurre, un autre glisse sur un tapis enduit de sirop d’érable, une bouteille de cidre explose près du DJ qui, stoïque, continue de mixer “Ça m’énerve” version slow.
Le gérant du club, Norbert, ex-maître crêpier reconverti dans le libertinage par amour de la “convivialité sans filtre”, tente de calmer les esprits à grands cris :
— “C’EST PAS LA FÊTE DE LA GASTRONOMIE ICI, REPOSEZ CETTE CRÈME DE MARRONS !!”
Mais rien n’y fait. C’est Waterloo sous Nutella.
Le chaos culinaire atteint son apogée lorsqu’un homme masqué, surnommé “le Renard de Quimper”, brandit un rouleau de pâte et hurle :
“VOUS AVEZ TRAHI L’ESPRIT DE LA BRETAGNE ÉROTIQUE !”
La gendarmerie est appelée. Trois agents arrivent sur place. Ils entreront dans la légende locale comme “les seuls gendarmes de France à avoir été accueillis par une galette lancée à 90 km/h par une femme nue criant ‘vive le kouign-amann libertin !’”
Le rapport de police est lapidaire mais poétique :
“Violence par projectile alimentaire dans contexte festif. État des lieux collant.”
Le club a été temporairement fermé pour nettoyage intensif.
Norbert, joint par Zeste, se veut philosophe :
“On a voulu mêler plaisir des sens et plaisir des papilles… on a peut-être mal dosé la levure.”
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