Elle se fait tatouer le prénom de son mec sur la fesse droite, il la quitte pour la sœur jumelle

(l’amour est éternel, le laser aussi)

Ah, l’amour. Ce doux tourbillon de passion, de promesses murmurées à l’oreille, et de décisions prises trop vite avec trop peu de recul et, dans ce cas précis, beaucoup trop d’encre. À Trouduc-les-Bains, station thermale discrète au charme légèrement moisi (et à la source d’eau sulfureuse qui sent la trahison), une jeune femme de 25 ans a récemment fait les frais d’un triangle amoureux aux allures de spirale infernale. Et c’est sa fesse qui en porte encore la trace.

Inès, coiffeuse dynamique et tatouophile assumée, file le parfait amour avec Lucas, 28 ans, vendeur de motos et philosophe de comptoir à ses heures perdues. Leur idylle commence sur TikTok, se développe sur Snapchat, puis s'enracine dans la vraie vie après une nuit passionnée sur une couette licorne dans un Airbnb classé “cosy mais humide”.

Au bout de quatre semaines et demie de relation, Inès décide de marquer le coup — et la peau. Direction Ink4Love, le salon de tatouage le plus réputé (et le seul) de Trouduc-les-Bains. Sur les conseils de sa meilleure amie ("C’est trop romantique, genre grave Megan Fox vibes"), elle choisit de se faire inscrire “Lucas ❤️” sur la fesse droite, en lettres gothiques légèrement penchées, “pour le style”. Lucas, ému jusqu’à la mèche, valide en story Insta avec un émoji flamme et un “elle est à moi 🔥🔥🔥”.

Mais voilà. Lucas a un point faible. Et ce point faible a un prénom : Léa.
Léa, c’est la sœur jumelle d’Inès. Même visage. Même voix. Mais avec un piercing à la langue, un doctorat en sociologie, et un goût prononcé pour les mecs compliqués (et disponibles). Leur relation, à la base cordiale, commence à déraper quand Lucas vient dîner chez les parents. Une fondue savoyarde, deux verres de vin, un regard soutenu à travers le parmesan râpé... et bim. Le malaise s’installe.

Trois jours plus tard, Lucas envoie un vocal de 37 secondes à Inès, ponctué de soupirs, de “j’sais pas comment te dire ça” et de “la vie est pleine de surprises”. Il la quitte. Par message. Pour sa sœur jumelle.
On a vu des trahisons plus discrètes, mais rarement aussi symétriques.

Inès, dévastée, tente d’abord la méthode “dignité silencieuse”. Ça dure 24h. Puis elle poste sur Facebook un statut en majuscules :

“LES GENS SONT DES DÉMONS, LUCAS EST UNE ERREUR DE LA GÉNÉTIQUE, MA FESSE NE MÉRITAIT PAS ÇA.”

Très vite, tout Trouduc-les-Bains est au courant. Et même au-delà. Le hashtag #LucasGate commence à circuler, accompagné de montages Photoshop douteux où le tatouage de Lucas est remplacé par des insultes en Comic Sans. Un salon de tatouage voisin propose à Inès un cover gratuit, à condition qu’elle accepte d’en faire une vidéo TikTok sponsorisée. Elle accepte. Le tatouage “Lucas ❤️” devient un majestueux dahlia noir en forme de spirale, symbole de renaissance et de “jamais plus je fais confiance à un mec qui met du gel effet mouillé”.

Pendant ce temps, Lucas et Léa vivent leur histoire d’amour dans une indifférence assez provocante. Ils postent des selfies de couple, regardent des séries sous plaid, et mangent des gaufres ensemble. Ils se disent que le cœur a ses raisons. Et visiblement, aucun sens de l’éthique.

Mais la vengeance est un plat qui se poste en carrousel Instagram. Inès rebondit plus vite que la fesse tatouée sur un fauteuil en cuir. Nouveau look, nouveau mec (un garagiste prénommé Paolo), et surtout : une interview dans la gazette locale, titrée “Elle tatoue son amour, il part avec la sœur : Inès raconte.”

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